
BONNE NOUVELLE POUR NOUS LES MUSULMANS
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J’annonce l’heureuse nouvelle à ceux qui aiment le Prophète que celui-ci

aurait vivement souhaité nous rencontrer.
Anas Ibn Mâlik

rapporte que le prophète

a dit : « j’aurais aimé rencontrer mes frères. » les compagnons lui dirent : « Ne sommes-nous pas tes frères ? » Il répondit : « Vous, vous êtes mes compagnons. Par contre, mes frères sont ceux qui ont cru en moi sans pour autant m’avoir vu.» Hadith authentique rapporté par Ahmed et authentifié par Albâny.
Je vous annonce encore une bonne nouvelle, ô vous qui aimez votre Prophète

! Anas Ibn Mâlik

raconte : « Alors que j’étais en compagnie du Prophète, en sortant de la mosquéée, nous rencontrâmes un homme à sa porte. L’homme interrogea le prophète

: « Quand l’Heure se manifestera –t-elle (le jour dernier) ? Le prophète

lui rétorqua : « Qu’as-tu préparé pour son arrivée ? » l’homme, comme s’il avait honte, répondit : « je ne lui ai pas préparé d’abondantes prières, ni beaucoup de jeûnes ni d’importantes aumônes, mais j’aime Allah et Son envoyé. » le prophète

lui dit : « Tu seras avec ceux que tu as aimés. » Anas dit : « nous n’avons pas été plus heureux, si ce n’est le jour de notre conversion à l’islam qu’au jour où le Prophète

a dit : « tu seras avec ceux que tu as aimés. » .Moi j’aime Allah, Son Envoyé, Abou Bakr et Omar ; et j’espère être parmi eux, même si je n’ai pas accompli ce qu’ils ont fait. » rapporté par Boukhary et Mouslim.
Aicha (qu’Allah l’agrée) rapporte : « un homme vint voir le Prophète

et lui dit : « Ô Messager d’Allah ! Je t’aime plus que ma propre personne et plus que mon enfant ; lorsque je suis chez moi et je me rappelle de toi, je ne peux résister à l’envie de te voir, et celle-ci ne s’estompe que lorsque je me présente à toi pour te contempler. Néanmoins lorsque je me représente ma mort et la tienne. Je sais pertinement qu’en rentrant aux paradis, tu seras élevé avec les prophètes, alors que moi, si je rentre au paradis, je crains de ne plus pouvoir te voir. » Le Prophète

ne lui répondit pas jusqu’à ce que l’ange Gabriel (Jibraïl) descendit avec ce verset « Quiconque obéit à Allah et au messager, ceux-là seront avec ceux qu’Allah a comblés de ses bienfaits : les prophètes, les véridiques, les martyrs et les vertueux… » Rapporté par Tabarâny par Albâny dans « fiqh As-sîra ».
Quelques exemples de l’amour qu’éprouvaient les compagnons pour le Prophète 
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Citons quelques hadiths du prophète

qui incitent les musulmans à l’aimer d’un amour sincère :
En effet, il est mentionné dans le hadith authentique d’après la parole d’Omar

: « Ô Messager d’Allah ! Je jure que tu es la personne que j’aime plus de tout, à part ma propre personne. » Le Prophète

rétorqua : « Non Omar ! Je jure par celui qui détient mon âme dans sa main, il est indispensable que tu m’aimes plus que ta propre personne. » C’est alors qu’Omar répondit : « Par Allah, tu es certes, ô Messager d’Allah, la personne que j’aime plus que ma propre personne. » Le Prophète

dit alors : « Ô Omar ! Maintenant, oui. » Rapporté par Boukhâry.
Le Prophète

dit aussi : « nul d’entre vous n’aura la foi complète tant que je ne serais pour lui, plus aimé que ses enfants, ses parents et l’ensemble des gens. » rapporté par Boukhâry et Mouslim.
Et il dit

au sujet de la douceur de la foi : « Trois choses, celui qui les possède, goûtera à la douceur de la foi : Aimer Allah et son Messager plus que quiconque, n’aimer une personne que pour Allah et détester retourner à la mécréance comme on détesterait être jeté en enfer. » rapporté par Boukhâry.
Ces paroles du prophète furent appliquées par les compagnons, avec perfection, car leur sincérité envers Allah était unique…
On demanda à Ali

comment se caractérisait votre amour pour le prophète

. Il répondit : « je jure par Allah, il était plus aimé que nos biens, nos enfants, nos pères et mères, et plus aimé encore que l’eau fraîche en temps de soif. » Charh Ac-Chifâ, 2/40.
Ibn Ishâq raconte : « une femme médinoise avait subi l’épreuve de perdre son père, son frère et son mari le jour de la bataille d’Ouhoud en compagnie du Messager d’Allah

. Elle demanda : « Qu’en est-il du Messager d’Allah ? » on lui répondit : « Il va bien grâce à Allah, il est (en vie) comme tu le souhaites. » elle leur informa : « Montrer-le-moi, j’aimerais le voir. » lorsqu’elle le vit, elle s’exclama : « je te vois et tout malheur est dès lors insignifiant à mes veux ! » As-Sirâ d’Ibn Hicham, 3/43, reprise par Ibn Kathir dans Al-bidâya wa An-Nihâya, 4/280.
Lorsque Zayd Ibn Ad-Dathinah

fut emprisonné à la Mecque, Aboû Soufyân

, qui n’avait pas encore embrassé l’Islam à cette époque, lui proposa avant de l’exécuter : « Zayd ! Dis-moi sincérement : Aimerais-tu rejoindre ta famille et mettre à ta place Muhammad pour qu’on lui tranche la tête. » Il répondit : « je jure par Allah, je n’aimerai pas qu’à cet instant précis, une épine pique muhammad à l’endroit où il se trouve alors que je suis parmi ma famille ! » Aboû Soufyân dit : « je n’ai point vu de personne autant révérée par des gens que la révérence accordée à Muhammad par ses compagnons. » Al-bidayâh wa An-Nihayâh d’Ibn Kathir.4/65.
Juste avant sa mort, la femme de Bilâl disait : « Quel malheur ! », mais Bilal

rétorqua : « plutôt, quel bonheur ! Demain je retrouverai ceux que j’aime, Muhammad et ses alliés. » Ce fut aussi, la paroled’Aboû Moussa Al-Ach’ary, lorsqu’il se dirigea vers médine. Authentifié par Albany dans As-sahîha.
Âssim Ibn Muhammad Al—‘Amry rapporte d’après son père, qui raconte : « je n’ai point entendu Omar mentionner Muhammad sans pleurer. » ceci, s’explique par le grand amour qu’il éprouvait pour le Prophète

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Chers frères et sœurs, méditez sur cet amour et si on ne peut atteindre leur degré de foi, essayons tout de même de leur ressembler…