
La question qui se pose est-ce que Aicha s'est plaint de ce mariage et qu'on l'a forcé à se marier alors qu'elle n'était qu'une petite fille!.
- les Koraïchites,Hypocrites, juifs et polytheistes Arabes n'attendaient que l’occasion pour nuire au prophète

au moindre faux pas, erreur ou bévue de sa part en faisant rallier les gens contre lui n’avaient pas été surpris d’apprendre la nouvelle de l’alliance entre deux compagnons amis et fidèles, mais ils ont accueilli la nouvelle comme quelque chose de tout à fait naturelle.
Il ne faut pas oublier que l'histoire nous a rapporté chaque fait et événement de cette époque comme par exemple la calomnie sur Aicha.
A ce propos Aicha raconte qu'elle accompagnait le Messager d'Allah au cours de l'expédition contre les Banous Al Moustallaq, elle dit :
"Une nuit, alors que le Prophète

avait donné l'ordre de lever le camp, je m'éloignai pour faire mes besoins. En revenant, je portais la main à ma poitrine et remarquai que j'avais perdu mon collier (collier prêté par Asma ). Je revins sur mes pas et mis longtemps à le chercher. Entre temps, les hommes qui étaient chargés de me porter emportèrent ma litière (palanquin) sur le dos de mon chameau, me croyant dedans. Cela se passait après la révélation du verset sur le voile. Je trouvais mon collier mais l'armée était déjà partie quand je rejoignis le camp, il n'y avait plus personne. Je restai là où j'étais, pensant qu'il remarquerait bientôt mon absence et me chercheraient.
Sawan qui était resté en arrière garde, vit ma silhouette et me reconnut tout de suite, m'ayant vu avant l'institution du voile. Je m'étais endormie, je m'éveillais alors qu'il disait "Nous sommes à Dieu et c'est vers Lui que nous retournerons". Je me couvris aussitôt de mon voile. Il fit baraquer sa chamelle que j'enfourchais aussitôt et il la tenait par la bride. Il était près de midi lorsque nous rejoignîmes l'armée. Certains se damnèrent alors à cause de moi mais celui qui me calomnia le plus (avec ruse) fut Abdallah Ben Oubai Ben Saloul.
A Médine, Je tombais malade pendant un mois ne sachant rien des calomnies qui se disaient dans la ville. Le Messager ne me traitait pas avec l'amabilité à laquelle il m'avait habituée. Le Messager d'Allah ( demanda avis à ses compagnons sur la décision à prendre, il demanda à ma servante , Barira, son opinion. La servante lui assura qu'elle n'avait jamais doutée de moi....".
Le Prophète

me déclara en présence de mes parents en ayant au préalable prononcé la chahada "Telle rumeur m'est parvenu te concernant, si tu es innocente, Dieu ne manquera pas de t'innocenter, si tu es coupable, repentes-toi et implore le pardon de Dieu. "Mes yeux étaient secs, tellement que j'avais pleuré de cette situation, et voyant que mes parents ne disaient rien je leur déclarais :"Je vois que vous aussi, croyez à ces rumeurs, si je revendique mon innocence, vous ne me croirez pas et si j'avoue mon péché et Dieu Seul sait que je suis innocente, vous me croiriez, je ne trouve pour nous tous que l'exemple de Jacob le père de Joseph qui affirme "C'est à Dieu qu'il faut demander secours contre ce que vous racontez" (verset 18/12), sur ce, je regagnais ma couchette.
Après plus d'un mois de souffrance et de calomnies mensongères, le Messager d'Allah reçut la révélation de Son Seigneur. Soulagé, il s'empressa de me communiquer la nouvelle en me disant "O Aîcha, Dieu t'as innocenté, va et répands la bonne nouvelle" Ma mère me dit "Remercie le Prophète ". Je lui répondis "C'est Dieu Seul que je dois remercier car c'est Lui qui m'a innocenté par la révélation suivante :"Les Calomniateurs sont nombreux parmi vous, ne pensez pas que ce soit un mal pour vous, c'est au contraire un bien pour vous. Chacun d'eux est responsable du péché qu'il a commis. Celui qui s'est chargé de la plus lourde part subira un châtiment terrible". (verset 11/24).
(Rapporté par Bukhari)