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 LA VIOLETTE La violette, est froide humide au premier degré. On prétend aussi qu'elle a une certaine chaleur. La violette respirée, ou employée en cataplasme, ou ordonnée en décoction pour bain de siège, calme la céphalalgie occasionnée par le sang. Lorsqu'on la boit en infusion, elle est avantageuse dans les fluxions et catarrhes, elle apaise les douleurs intérieures. On l'emploie en lavements, en infusions, en décoctions, en pastilles, dans les préparations des mèches ou sétons, dans les fomentations et les cataplasmes. Sources extraites du livre "La Médecine Du Prophète Muhammad Salla-llah allahi wa salam" par JALAL AD-DIN AS-SUYUTI revue, corrigé et remanié par le Docteur Hassan Amdouni

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ma chère Zahiya pour tout ce qu'il y a de nouveau et je me sens concerné"Spécial Chibani",  barbe blanche,vieillissement,bientôt "fuites nocturnes",donc il faut que je mange plein de Roses en toutes recettes,et mon ibn al quaim,car à force de dire ce que je pense,j'ai intérêt à garder près de moi "l'huile de l'Hyacinthe",les Infidèles m'ayant dans le colimateur mais je persiste. ma chère Zahiya,superbe Fil, car je ne m'en lasse pas.
Qu' te Protège ma chère et Protège l'Oummah 

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 LA PASTEQUE La pastèque. La verte est froide humide, la jaune est plutôt chaude ; la pastèque 'abdellî est pastèque de 'Abd-Allah (Cucumis Dudain, Linn) est plus chaude par la raison qu'elle est plus sucrée. Les unes et les autres sont des aliments sains, sont diarrhéiques, facilement digestibles. La pastèque et surtout les graines, lorsqu'on s'en fait des frictions ou des liniments ou des onctions, effacent les rousseurs ou éphélides du visage. La pastèque aide à la dissolution de calculs rénaux et vésicaux ; elle se transmute en quelque espèce d'humeur qu'elle rencontre dans l'estomac. L'écorce de la pastèque jaune, lorsqu'elle est cuite avec de la grosse viande, l'attendrit. Quand on mange de la pastèque, il faut que ce soit loin d'une autre nourriture, sinon on risque de s'évanouir, et même de vomir. Lorsqu'elle fait mal, il faut la faire évacuer du corps, car elle se transformera en une matière nuisible, délétère. En pareil cas, si l'on ressent de la chaleur, on doit prendre de l'oxymel, et si l'on ressent du froid, on doit prendre du gingembre. Le Prophète mangeait la pastèque avec des dattes fraîches ; celle-là chasse la chaleur, celles-ci chassent le froid. Il aimait particulièrement dans les fruits, le raisin et la pastèque.
Moushir, de la tribu des Ghassânides, racontait que son père lui avait dit, en achetant une pastèque : "Mon fils, compte les reliefs ou côtes qu'elle représente à l'extérieur ; si elles sont en nombre impaire, il y a gros à parier qu'elle sera douce et sucrée".
D'après Ibn 'Abbâs , la pastèque est un aliment, une boisson et un parfum. Elle lave la vessie, déterge le ventre, augmente la liqueur séminale, pousse au coït, nettoie et purifie l'épiderme, dissipe les langueurs ou affections qui sont produites par le froid et l'humidité et qui amollissent et éteignent les forces coïtales. Ces propriétés me paraissent appartenir plus particulièrement à la pastèque jaune. Il faut éviter de manger de la pastèque lorsque la faim est pressante. Sources extraites du livre "La Médecine Du Prophète Muhammad Salla-llah allahi wa salam" par JALAL AD-DIN AS-SUYUTI revue, corrigé et remanié par le Docteur Hassan Amdouni

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« Dernière édition: Décembre 08, 2009, 17:07:10 par Zahiya »
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 L'ail L'ail est chaud sec au troisième degré. Il dissipe les flatuosités borborygmes [Note de l'éditeur : ce sont des bruits causés par le déplacement des gaz et des liquides dans le tube digestif ; gazouillis] . Appliqué sur la peau, il la dénude et l' entame. L'ail pris à l'intérieur modifie les liquides, est emménagogue [Note de l'éditeur : se dit d'un médicament ou d'un traitement qui provoque ou régularise la menstruation] . Il produit de la céphalalgie, nuit à la vue.
"O Ali, lui dit le Prophète , mange de l'ail ; quant à moi, si l'ange Gabriel ne venait pas me visiter, j'en mangerais". D'après le calife Ali , le Prophète a défendu de manger de l'ail autrement que cuit. L'ail est excellent pour les tempéraments froids, pour les pituiteux (lymphatiques), les paralytiques. Il tarit le sperme, dissout des vents. Dans les maladies lentes et froides, et dans les piqûres et morsures causées par les animaux venimeux, il tient lieu de la thériaque [Note de l'éditeur : Préparation pharmaceutique utilisée comme antidote des poisons les plus divers] . Appliqué sur le lieu de la morsure de la vipère ou de la piqûre du scorpion, il produit d'heureux effets. En un mot il a de nombreux avantages. "Que celui qui vient de manger de cette plante, n'approche pas de notre mosquée". Ces dernières paroles sont du Prophète et ont été transmises par Anas . La rue (ruta graveoleus) fait disparaître l'ardeur de l'ail. Sources extraites du livre "La Médecine Du Prophète Muhammad Salla-llah allahi wa salam" par JALAL AD-DIN AS-SUYUTI revue, corrigé et remanié par le Docteur Hassan Amdouni

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« Dernière édition: Décembre 08, 2009, 17:07:55 par Zahiya »
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 LE PAIN Dieu a dit : [(...) Envoyons l'un de nous à la ville avec cet argent, qu'il tâche de nous procurer de bons aliments pour nous sustenter. Qu'il s'y prenne discrètement sans attirer sur nous l'attention des gens !] [Note de l'éditeur : Ce passage est de l'histoire des dormants de La Caverne. Voir le Coran : Sourate 18. "Les bons aliments" que veut indiquer ce texte, c'est le pain] (Coran : Sourate 18 / Verset 19)
Les médecins déclarent que le meilleur pain est celui qui est cuit au four, et à degré convenable, et qui est pur de tout mélange. De nature, il est chaud et a quelque chose de sec. Il ne faut le manger que lorsqu'il a refroidi. Chaud, il suscite la soif : le mieux est de le manger le jour où il a été cuit. S'il est déjà durci, ou s'il est azyme, il est resserrant. En tout autre état et toute autre circonstance que ce que nous venons d'indiquer, le pain est mauvais.
Plus la farine a été débarrassée de ses parties furfuracées, plus le pain est long à digérer, mais plus aussi il est nutritif. Le pain moelleux et mou est le plus nourrissant et le plus digestible. Les galettes ou gâteaux mous (qatâ'if) épaississent les humeurs.
Le pain au lait est fortifiant, très nutritif, lent à parcourir les intestins. Le pain d'orge est rafraîchissant ; il donne du gonflement. Le pain de pois chiche est lent à digérer, il demande plus de sel. 'Aïcha a dit : "Respectez le pain, car Dieu a mis au-dessous de lui les cieux et la terre."
Sources extraites du livre "La Médecine Du Prophète Muhammad Salla-llah allahi wa salam" par JALAL AD-DIN AS-SUYUTI revue, corrigé et remanié par le Docteur Hassan Amdouni

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« Dernière édition: Décembre 08, 2009, 17:27:08 par Zahiya »
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 LES DATTES SECHES Le calife Ali disait : "La meilleure datte est la datte birnî". Le Prophète avait déjà dit : "La meilleure de vos dattes est la datte birnî : elle guérit les maladies. La datte birnî, a-t-il dit encore, est un médicament qui ne fait jamais de mal". Et aussi : "Donnez à manger à vos femmes des dattes sèches ; la femme qui mange de ces dattes, donne le jour à des enfants d'une nature bienveillante".
La datte mûre et fraîche fut le mets que Dieu donna à Marie (sur elle soient les bénédictions divines). ; [Secoue vers toi, dit à Dieu à Marie [Voir Coran : chap. 19, verset 25] , le tronc du palmier : il en tombera sur toi des dattes fraîches et mûres.]
On faisait mélanger, pour le Prophète , des dattes dans l'eau, et il buvait cette sorte de boisson le matin et plus tard encore ; il en faisait donner à boire ou en versait aux autres aussi. Manger des dattes sèches garantit sûrement des coliques.
Le Prophète préférait la datte 'ajwa : cette variété est supérieure à toutes les autres et nourrit plus généreusement et plus complètement, surtout lorsqu'on la mange avec du beurre. Al 'ajwa, d'après un hadîth, est un des fruits du Paradis. Ces derniers dires sont consignés dans le traité de médecine d'Aboû Nou'aym. Selon d'autres traditions citées par Sa'd Ibn Abî Waqqâs et dont la source remonte au Prophète , celui qui dès le matin mange 7 dattes 'ajwa sèches, sera, pendant la journée à l'abri de tout effet dangereux de magie ou puissance magique et de tout poison ou venin.
Al 'ajwa est une variété des dattes de Médine, plus grosse que la datte Sihâny, de couleur tournant au noir. Al 'ajwa a été plantée par le Prophète , et par suite, c'est à l'influence bienheureuse et bénie du saint Envoyé qu'elle doit ses vertus bienfaisantes.
C'est l'analogue de cet autre fait : Le Prophète déposa 2 jarîd ou rameaux de dattier devant le tombeau de deux individus tourmentés dans leur dernière demeure. La bienheureuse influence du Prophète qui plaça là ces deux jarîd, adoucit les souffrances de ces deux infortunés.
"Al 'ajwa de première qualité, disait 'Aïcha , d'après la parole même du Prophète , guérit". Selon une autre tradition, "Al 'ajwa est originaire du Paradis et est le remède au poison".
Il est conforme aux pratiques dont le Prophète a donné l'exemple, de rompre le jeûne au moment canonique, en mangeant des dattes sèches. Ainsi, le Prophète a dit : "Que celui qui trouve à se procurer des dattes sèches, en mange pour rompre le jeûne ; que celui qui n'en trouve pas, rompe le jeûne en buvant de l'eau, car elle purifie les intestins. Une maison où il n'y a pas de dattes, n'a que des gens qui ont faim".
La datte sèche est un aliment chaud sec, aphrodisiaque et cela surtout lorsqu'on la mange avec des amandes de pignons doux. Mais dans le cas d'ophtalmie [Note de l'éditeur : affection inflammatoire de l'oeil] , la datte peut occasionner de la céphalalgie et nuit au malade. Aussi le Prophète  a-t-il défendu les dattes à Ali qui était atteint d'ophtalmie. Nous aurons à parler de ce fait, s'il plaît à Dieu .
Le Prophète a défendu de faire digérer ensemble la datte sèche et le raisin sec, ou la datte fraîche et le raisin frais. On remédie aux inconvénients causés par les dattes en mangeant des amandes ou du pavot.
Sources extraites du livre "La Médecine Du Prophète Muhammad Salla-llah allahi wa salam" par JALAL AD-DIN AS-SUYUTI revue, corrigé et remanié par le Docteur Hassan Amdouni

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« Dernière édition: Décembre 29, 2009, 15:47:25 par Zahiya »
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 LE HENNE Le henné (laxsonia inermis) est froid sec. Certains médecins le considèrent comme une substance chaude. On l'emploie avec avantage dans les ulcérations buccales ou stomacales, les aphtes, contre lesz engorgements par irritation. La décoction de henné est d'un excellent effet contre les brûlures par le feu. Avec le henné on tient les cheveux et les poils en rouge carmin ; c'est un cosmétique. On teint aussi les ongles et l'on en prévient par là l'altération ou la dégradation. Lorsque l'on teint avec le henné les pieds d'un variolé dès le commencement de la maladie, la variole ne va pas attaquer les yeux. A quiconque avait une plaie, ou avait pris une épine, le Prophète faisait appliquer topiquement le henné. Jamais personne ne se plaignit de céphalalgie au Prophète , sans que le Prophète ne lui dit : "Des ventouses", de douleur aux pieds, que le Prophète ne lui dit : "Teins-les avec du henné". Le henné est l'arbre le plus chéri de Dieu .
Ahmad Ibn Hanbal a dit : "Il n'est personne qui ne soit bien aise de changer et dissimuler la couleur de ce qu'il a de cheveux et poils blancs et de ne pas ressembler aux gens des autres révélations (c'est à dire aux juifs et aux chrétiens). Et cela en raison de ces paroles-ci du Prophète : "Changez la couleur de vos cheveux et de votre barbe, et ne ressemblez pas aux gens des révélations (abrogées)." Et Ahmad a ajouté : "Teignez-vous les cheveux avec le henné, ne fut-ce qu'une fois. J'aime à vous voir ainsi les cheveux teints et je ne veux pas que vous ressembliez aux juifs et aux chrétiens".
Abou-Dharr rapporte que le Prophète a dit : "Les meilleures choses par lesquelles vous pourriez changer la couleur de vos cheveux blancs, sont le henné et le katam ; le noir n'est pas aimé [Note de l'éditeur : Le Katam est une sorte de plante colorante (de couleur 'acajou') que l'on employait pour le tatouage. Mêlée à du sulfate de cuivre, elle compose une cosmétique employé pour teindre les cheveux blancs] ". Abou Râfi' relate ceci : Le Prophète , un jour que j'étais chez lui, se passa la main sur la tête et dit ensuite : "Faites usage de la maîtresse couleur pour se teindre, le henné. Il fait du bien à la peau, il donne plus de vigueur pour le coït". Anas a dit aussi : "Teignez-vous (la paume des mains, la plante des pieds, les cheveux) avec le henné. Il ravive la jeunesse, la beauté et la vertu coïtale".
Voici une appréciation donnée par 'Abd Al-Latif : "La couleur obtenue du henné est d'un rouge igné, charmant, réveillant l'amour et l'amitié. L'odeur du henné est une fragrance parfumé". Autrefois, la majorité des musulmans se teignait avec le henné. Nombre des gens, dis-je, en faisaient usage, tels Mohammed Ibn Hanîfah, Ibn Sirîn,... les deux premiers califes Aboû Bakr et 'Oumar, Abou 'Obayda (que Dieu soit satisfait d'eux). 'Oumar se teignait la barbe en jaune, "J'ai vu, dit-il, le Prophète avec la barbe teinte en jaune".
Oum Salama (l'épouse du prophète Muhammad ) montra un jour des cheveux du Prophète , ils étaient colorés avec du henné et du katam. Elle disait : "Jamais le Prophète , n'eut de plaie, et ne prit une épine, sans qu'il mît du henné sur la plaie". C'est qu'en effet le traitement doit être par les topiques qui en sèchent l'humidité, afin de ramener ainsi la force végétant ou reproductrice des chairs, et cet effet se produit par la vertu que possède le henné de sécher l'excès d'humidité, qui s'oppose à la rénovation des chairs dans les plaies. Pour ce qui concerne les épines prises dans la chair, le henné a une force résolutive qui relâche la partie piquée et aide ainsi à la sortie de l'épine.
Les fleurs de henné, mises dans les vêtements de laine, les parfument et les préservent des mites ou artisons (a'thfh). Quelques expérimentateurs assurent que faire macérer, dans un peu d'eau, des feuilles de henné pendant vingt jours consécutifs, donner ensuite, chaque jour, un poids de quarante drachmes de ce suc obtenu, puis dix drachmes de sucre, à un lépreux qui ne présente encore que les premiers symptômes de la lèpre, en lui donnant en plus comme nourriture de la viande de mouton, est un traitement dont les effets sont salutaires. A défaut de succès de ce traitement, il n'y a plus lieu à guérison. (Le henné Al Hijâz ou henné du Hijâz est une variété qui a la feuille et la fleur plus grandes que celui d'Egypte).
Sources extraites du livre "La Médecine Du Prophète Muhammad Salla-llah allahi wa salam" par JALAL AD-DIN AS-SUYUTI revue, corrigé et remanié par le Docteur Hassan Amdouni

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« Dernière édition: Avril 09, 2010, 20:46:53 par Zahiya »
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sajidalillah
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"ni les cieux ni la terre ne peuvent Me contenir. Seul le coeur de mon serviteur croyant peut Me contenir"
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Chérinne
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SALAM ALAYKOUM ! Ben-lors !!! C'est déjà terminé !!!   Très instructif et très intéressant !
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