MARIYA
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 c'est vrai on parle de tout et on ne te reponds meme pas...  pour ce qui est de tes 10 jours à rattraper moi je les ai rattrapé après le ramadan quand ma fille avait 7 mois. Je n'ai eu aucun pb. par contre Alah oahleme si c'étais la meilleur solution. certains me disaient que j'aurais du nourrir un pauvre à chaque jour de non jeune puis rattrape...d'autres me disaient nourrir un pauvre et ne pas rattraper... bref moi je n'avais pas nourri de pauvre car avais l'intention de rattraper tout comme les autres jour de menstrues. en gros je te conseil de jeuner normalement même si tu allaites d'attendre quelque jours pour te reposer et vite rattraper tes 10 jours. Pour ce qui est de ton beau frere j'ignore si on peut donner à de la famille peut etre que je confonds avec le zakat.. Appel un imam qui va surement savoir te repondre inchalah car sur le net tout le monde peut donner son avis different. Tu seras perdue et prendra une reponse au hasard. Bon courage oukhti et saha ramdanek. 
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Mv13
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 et bon ramadan à tous et à toutes... Voilà je me demande si pendant le ramadan il est possible d'aller au hammam?? est-ce haram?? et est-ce que je peux faire le ramadan tout en étant enceinte de 3 mois et demi et aller au hammam si ce n'est pas haram?? Merci à tous de vos réponses... 
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DELIVRE
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 c'est vrai on parle de tout et on ne te reponds meme pas...  pour ce qui est de tes 10 jours à rattraper moi je les ai rattrapé après le ramadan quand ma fille avait 7 mois. Je n'ai eu aucun pb. par contre Alah oahleme si c'étais la meilleur solution. certains me disaient que j'aurais du nourrir un pauvre à chaque jour de non jeune puis rattrape...d'autres me disaient nourrir un pauvre et ne pas rattraper... bref moi je n'avais pas nourri de pauvre car avais l'intention de rattraper tout comme les autres jour de menstrues. en gros je te conseil de jeuner normalement même si tu allaites d'attendre quelque jours pour te reposer et vite rattraper tes 10 jours. Pour ce qui est de ton beau frere j'ignore si on peut donner à de la famille peut etre que je confonds avec le zakat.. Appel un imam qui va surement savoir te repondre inchalah car sur le net tout le monde peut donner son avis different. Tu seras perdue et prendra une reponse au hasard. Bon courage oukhti et saha ramdanek.  

Allahuma Amin
tu as bien raison Oukhty sur le Net,tout le monde peut donner son avis c'est ce que tu viens de faire
Par contre,il faudrait vraiment lire les Fatwas qui émanent des Savants basés sur des preuves , 
car il y a les réponses dans les Fatwas citées ,et quand il y a divergence ,on a le libre-arbitre ....
ALLAH n' Est-IL pas le Meilleur Guide ?
Quand il y a divergence d'avis, puis-je choisir l'avis dont j'ai envie ?
Lorsqu'on se trouve en présence de plusieurs opinions différentes venant de différents savants musulmans, peut-on faire le choix de n'importe laquelle d'entre elles ? Si oui, quel doit être le critère de ce choix : ce que nous souffle notre coeur, ce que nous dicte notre raison, ce qui nous plaît le plus, ce qui nous paraît le plus facile ?
Non, on ne peut pas procéder de la sorte pour choisir un avis. Le critère pour pareil choix est la validité des arguments (sihhat ud-dalîl et quwwat ud-dalîl) et non la petite idée que l'on peut avoir derrière la tête. Or, pour pouvoir établir laquelle des opinions en présence repose sur un argument valide, il faut d'abord établir laquelle de ces opinions relève de laquelle des catégories de divergences d'opinions.
Car comme nous l'avons vu dans la page traitant des catégories des divergences d'opinions, les règles de la jurisprudence musulmane peuvent être classées en plusieurs catégories : - il y a celles extraites d'un texte du Coran qui est clair (qat'iyy ud-dalâla) ou d'un texte des Hadîths qui est authentique (sahîh) et clair (qat'iyy ud-dalâla) (catégorie B. 1) ; - celles extraites de textes du Coran ou des Hadîths qui sont depuis longtemps sujets à différentes interprétations chez les savants musulmans, et ce parce qu'ils ne sont pas à la fois authentiques (sahîh) et clairs (qat'iyy ud-dalâla) (catégorie C) ; - celles établies en fonction, d'une part du principe extrait d'un texte mais aussi, d'autre part, des données sociales ('urf) ou des possibilités techniques existant alors (catégorie D).
- Des cas différents pour ces différentes catégories :
Pour la catégorie B.1), on va prendre l'opinion qui est conforme au texte du Coran et des Hadîths. Ceci car, ici, non seulement une seule opinion est juste, mais il est de plus facile de la distinguer. Et s'il y a eu, à propos de ce genre de règlements, des opinions divergentes chez certains savants, ces divergences sont dues au fait que ceux-ci soit n'ont pas dû avoir connaissance du texte, soit se sont trompés dans leur argumentation. Il faut donc impérativement délaisser ces opinions qui diffèrent de ce que dit ce texte du Coran ou des Hadîths. Cependant, il ne faut jamais dénigrer (ta'n) les savants qui en sont les auteurs, car le Prophète (sur lui la paix) a annoncé la promesse d'une récompense pour celui qui fait un effort de réflexion et se trompe (rapporté par al-Bukhârî). Attention : il faut ici rappeler que dire seulement d'un juriste qu'il s'est trompé parce que le Hadîth ne lui est pas parvenu, ce n'est pas le dénigrer (ta'n). Le dénigrer, ce serait dire de son opinion qu'elle est honteuse et indigne d'un savant musulman, et de lui qu'il est un incapable.
Après tout, les savants musulmans fondateurs d'écoles juridiques n'avaient-ils pas tous dit en substance : "Si je dis une fatwa contraire à ce qu'a dit Dieu ou à ce qu'a dit le Messager de Dieu, délaissez ma parole."
Ainsi, l'opinion de Ibn Hazm légalisant tous les instruments de musique contredit un Hadîth qui est clair et qui est aussi, contrairement à ce qu'il en disait, authentique. Ibn Hazm s'est ici trompé. Il nous faut donc délaisser son opinion, sans le dénigrer (ta'n).
Attention : établir ainsi quel avis est conforme au texte demande des compétences approfondies (tabahhur).
Pour la catégorie C), les spécialistes de la jurisprudence musulmane sont amenés, en cas de nécessité liée au contexte par exemple, à donner des avis juridiques venant d'une autre école. Ceci car, ici, une seule opinion juridique est certes juste (swawâb), mais, contrairement à la première catégorie, au regard des argumentations, chaque opinion est telle qu'elle peut être juste ou erronée. C'est ce qui est arrivé par exemple quand les savants de l'école hanafite ont émis la fatwa de la licité de la rémunération pour l'enseignement du Coran : c'est en fait l'opinion de l'école shâfi'ite. C'est également ce qui est arrivé chez les hanafites de l'Inde, où les savants ont émis une fatwa en suivant l'opinion de l'école mâlikite pour ce qui a trait à la période que la femme dont le mari a disparu (mafqûd) doit attendre avant de pouvoir se remarier.
Pour la catégorie D), les spécialistes de la jurisprudence musulmane sont également amenés à changer l'avis juridique en fonction d'un changement de contexte. Ceci car il s'agit ici d'avis juridiques qui sont basés sur des principes issus de textes du Coran et / ou des Hadîths, mais qui ne sont différents que parce qu'ils sont liés à deux contextes différents. Ici, la divergence d'opinions n'est pas réelle mais seulement apparente. Il ne s'agit en fait que d'un même règlement (hukm), et les deux fatwas sont justes chacune par rapport au contexte qui l'a vu naître (ikhtilâfu 'urf wa zamân, la-kh'tilâfu hujjah wa bur'hân).
- Conclusion :
S'il est possible que les savants musulmans soient amenés à faire parfois un choix entre différentes opinions juridiques existantes, ce choix doit prendre en compte d'abord la validité des arguments, puis la nécessité du contexte. En tout cas, il ne s'agit nullement de faire pareil choix sans compétences, en fonction de sa seule petite idée sur le sujet. Car tous ceux qui, ainsi, n'ont pas les compétences voulues doivent, "sauf si cela contredit formellement ce que nul n'est censé ignorer, suivre les fatwas de muftis compétents de leur localité ; et garder à l'esprit qu'en dehors du Prophète , nul n'est infaillible dans ses opinions"
(Hujjat ullâh il bâlighah, Shâh Waliyyullâh, 1/447).
ALLAH SEUL EST SAVANT
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hanene693
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 voila j'aimerais avoir votre avis concernant ma situation: Je suis enceinte de deux mois  . Je jeune ca ce passe relativement bien  par contre mon souci est que je travaille 13 h par jour (2 jour par semaine heureusement  ), je suis infirmière et la cadence est vraiment très importante surtout en ce moment (manque de personnel, fermeture de service,...), je ne jeune pas quand je travaille car je craint vraiment pour moi et pour mon bébé, mon mari s'est renseigné auprès d'un imam et il lui a repondu qu'il fallait que je choisisse soit je le fait entièrement soit je le fait pas. J'arrive à jeuner chez moi car quand je sens de la fatigue je me repose 30 min et s'est bon mais au travail je vais pas pouvoir. J'ai besoin de vos conseils mes  et 
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espoir06
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 ma soeur moi aussi je suis enceinte de 6mois et j'ai fait les 2 premiers jours du ramadan puis j'ai arrété pendant 3jours et aujourd'hui inchallah je le fais.... en faites je vais faire le ramadan inchallah mais quand je sens que je n'y arrive plus (brulure d'estomac ou bien les gros coups de ma petite) je mange puis je rattrape les jours que je n'ai pas fait.... mais j'aimerais bien savoir si on a le droit de faire le ramadan quand on y arrive et manger quand c'est difficile lorsqu'on est enceinte bien sur j'ai regardé sur internet et beaucoup de femme enceinte font comme nous mais j'aimerais bien avoir une reponse car c'est vrai que je me suis jamais posé cette question 
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mouhammed
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louanges à Allah
L’opinion la mieux soutenue veut que la femme enceinte et celle qui allaite soient assimilées au malade donc autorisées à ne pas jeûner le Ramadan. Et elles n’auront qu’à effecteur un jeûne de rattrapage; qu’elles se soient abstenues du jeûne par crainte pour leur propre santé ou pour celle de leurs enfants. À ce propos, le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : «Certes, Allah a dispensé du jeûne la femme enceinte et celle qui allaite» » (rapporté par at-Tirmidhi (715) et par Ibn Madia (1667) et déclaré authentique par al-Albani dans Sahihi at-Tirmidhi (575) Voir l’opuscule Saboon masala fi as-siyâm.
Si la femme enceinte craint les effets du jeûne sur sa santé ou sur celle de son enfant, elle fait comme le malade et s’abstient de jeûner, quitte à effectuer plus tard un jeûne de rattrapage en vertu de la parole du Très Haut : «(Et quiconque est malade ou en voyage, alors qu' il jeûne un nombre égal d' autres jours» (Coran, 2 : 185).
Quand elle ne craint rien ni pour elle-même ni pour son enfant, elle doit observer le jeûne en application de la parole du Très Haut : «quiconque d' entre vous est présent en ce mois, qu' il jeûne!» (Coran, 2 : 185).
La femme enceinte a le plus souvent du mal à jeûner. Ceci est surtout vrai pour les tous derniers mois de la grossesse, période pendant lequel le jeûne peut avoir une incidence négative sur la grossesse. Aussi faut-il qu’elle consulte un gynécologue sûr et s’en référer à son avis.
Voir Ach-charh al-mumti, 6/359/ Allah le sait mieux.
Quelle est la meilleure attitude de la femme enceinte par rapport au jeûne ?
Louanges à Allah La femme enceinte est tenue d’observer le jeûne comme les autres. Si toutefois elle craint pour sa propre santé ou pour celle de son fœtus, on lui permet de ne pas jeûner. Selon Ibn Abbas (P.A.a) la parole du Très Haut : «Mais pour ceux qui ne pourraient le supporter qu' (avec grande difficulté), il y a une compensation: nourrir un pauvre.» était une dispense accordée aux vieillards capables d’observer le jeûne pour leur permettre de ne pas le faire et de se contenter de nourrir un pauvre pour chaque jour. Cette dispense profite aussi à la femme enceinte et à celle qui allaite si elles craignent que le jeûne ait des effets néfastes sur leurs enfants » (rapporté par Abou Dawoud (2317) et déclaré authentique par al-Albani dans Irwa al-Ghalil, 4/18, 25.
Il faut savoir que la non observance du jeûne par la femme enceinte est tantôt permise, tantôt obligatoire, tantôt interdite; elle est permise quand le jeûne ne lui porte pas préjudice, mais lui reste pénible. Et elle est obligatoire quand le jeûne peut lui porter préjudice ou le porter à son fœtus. Et elle est interdite quand le jeûne ne lui est pas pénible.
Cheikh Ibn Outhaymine (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit : « la femme enceinte se trouve dans l’un des deux cas : ou bien elle est forte et peut endurer le jeûne sans peine et sans aucun effet nocif sur son fœtus. Une telle femme doit observer le jeûne parce qu’elle n’a aucune excuse à ne pas le faire. Ou bien elle ne peut pas supporter le jeûne en raison d’une grossesse avancée ou d’une débilité physique ou d’autres choses. Dans ce cas, elle s’abstient de jeûner obligatoirement si le préjudice concerne son enfant ». Fatawa cheikh Ibn Outhaymine, 1/487.
Cheikh Ibn Baz (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit : « La femme enceinte et celle qui allaite sont assimilées au malade ; si le jeûne leur est pénible, il leur est permis de ne pas l’observer. Mais dans ce cas, elles devront effectuer un jeûne de rattrapage, quand elles le pourront, comme le malade. Certains ulémas soutiennent qu’il leur suffit de nourrir un pauvre pour chaque jour non jeûné. Cet avis est faible et laisse à désirer. Ce qui est juste, c’est qu’elles devront effectuer un jeûne de rattrapage à l’instar du malade en vertu de la parole d’Allah le Puissant et Majestueux : « Quiconque d' entre vous est malade ou en voyage, devra jeûner un nombre égal d' autres jours.» (Coran, 2 : 184). Cela s’atteste encore dans le hadith d’Anas Ibn Malick al-Kaabi selon lequel le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Certes, Allah a dispensé le voyageur, la femme enceinte et celle qui allaite de la moitié de la prière et du jeûne » (rapporté par les Cinq). Extrait de Tuhfat al-ikhwan bi adjwibatin muhimmatin ta ta’allaqu bi arkane al-islam, p. 171. Allah le sait mieux.
La femme enceinte et celle qui allaite n’observaient pas le jeûne, mais elles doivent effectuer un jeûne de rattrapage et ne peuvent pas se contenter de nourrir un pauvre
J’ai lu qu’il était permis à la femme enceinte et à celle qui allaite de ne pas observer le jeûne et de se contenter de nourrir (un pauvre) sans effectuer un jeûne de rattrapage. On utilise pour étayer cet avis un hadith rapporté d’Ibn Omar allant dans ce sens… Est-il exact ? Donnez-nous une réponse argumentée. Puisse Allah vous bénir…
Louanges à Allah Il y a une divergence de vues au sein des ulémas à propos du jugement à porter à la femme enceinte et à celle qui allaite si elles n’observent pas le jeûne. Ils ont émis plusieurs avis :
Le premier est qu’elles ne doivent effectuer qu’un jeûne de rattrapage. C’est l’avis de l’imam Abou Hanifa (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde). C’est aussi l’avis d’Ali Ibn Abi Talib (P.A.a).
Le deuxième avis est que si elles craignent pour elles-mêmes, elles n’auront qu’à effectuer un jeûne de rattrapage. Si elles craignent pour leurs enfants, elles doivent effectuer un jeûne de rattrapage et nourrir un pauvre pour chaque jour. C’est l’avis des imams Ahmad et Chafii. Al-Djassas l’a également rapporté d’Ibn Omar (P.A.a).
Le troisième avis est qu’elles peuvent se contenter de nourrir un pauvre (pour chaque jour non jeûné). Et elles n’ont pas à effectuer un jeûne de rattrapage. C’est l’avis d’Abd Allah ibn Abbas (P.A.a). Ibn Qudama (P.A.a) l’a rapporté dans al-Moughni (3/73) d’Ibn Omar (P.A.a). Abou Dawoud (2318) a rapporté d’Ibn Abbas que l’expression «Mais pour ceux qui ne pourraient le supporter qu' (avec grande difficulté), il y a une compensation: nourrir un pauvre. » (Coran, 2 : 184) était une dispense accordée au vieillard et à la vieillarde encore capables d’observer le jeûne; on leur permettrait de ne pas le faire et de nourrir un pauvre pour chaque jour non jeûné. La dispense profite aussi à la femme enceinte et à celle qui allaite si elles éprouvent des craintes. Selon Abou Dawoud cela signifie que si elles craignent pour leurs enfants, elles s’abstiennent de jeûner et nourrissent un pauvre (pour chaque jour non jeûné ». An-Nawawi dit que la chaîne de transmission de ce hadith est bonne. Et Al-Bazzaz l’a cité et ajouté à la fin : « Ibn Abbas disait à une femme enceinte : tu es assimilable à celui qui ne peut pas l’observer, tu peux te contenter de nourrir un pauvre. Et tu n’as pas à effectuer un jeûne de rattrapage ». la chaîne de transmission du hadith a été authentifié par ad-Daraqutni selon l’affirmation d’al-Hafiz dans at-Talkhis.
Dans ahkam al-qur’an, al-Djassas a rapporté une divergence de vues au sein des compagnons sur cette question en ces termes : « les ancêtres pieux ont émis trois avis sur la question : Selon Ali, la femme enceinte et celle qui allaite n’ont pas à procéder à une expiation si elles n’observent pas le jeûne. Pour Ibn Abbas, elles doivent procéder à une expiation sans effectuer un jeûne de rattrapage. Quant à Ibn Omar, il pense qu’elles doivent faire les deux. Ceux qui estiment qu’elles peuvent se contenter d’un jeûne de rattrapage s’appuient sur plusieurs arguments :
1/ Le hadith rapporté par an-Nassaï (2274) d’après Anas selon lequel le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « certes Allah a dispensé le voyageur, la femme enceinte et celle qui allaite de la moitié de la prière et du jeûne » (déclaré authentique par al-Albani dans Sahihi an-Nassaï ). Dans ce hadith, le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) assimile la femme enceinte et celle qui allaite au voyageur. Or celui-ci est autorisé à s’abstenir du jeûne du Ramadan pour le rattraper plus tard. Aussi, devrait-il en être de même pour la femme enceinte et celle qui allaite. Voir Ahkam al-Quran d' al-Djassas.
2/ L'assimilation de la femme enceinte et celle qui allaite au malade qui est autorisé à ne pas observer le jeûne du Ramadan mais qui devra effectuer un jeûne de rattrapage. Voir al-Mouhgni (3/37) et al-Madjmou’ (6/273), un groupe d’ulémas a choisi cet avis.
Dans Madjmou al-Fatawa (15/225), cheikh Ibn Baz dit : « La femme enceinte et celle qui allaite sont assimilées au malade ; si le jeûne leur est pénible, elles peuvent s’en abstenir, quitte à l’observer plus tard, quand elles en seront capables, comme le ferait le malade. Certains ulémas soutiennent qu’elles leur suffisent de nourrir un pauvre pour chaque jour non jeûné. Cet avis est faible et laisse à désirer. Ce qui est juste, c’est qu’elles doivent effectuer un jeûne de rattrapage à l’instar du voyageur et du malade en vertu de la parole du Très Haut : « Quiconque d' entre vous est malade ou en voyage, devra jeûner un nombre égal d' autres jours.» (Coran, 2 : 184).
Le même Cheikh dit dans Madjmou' al-Fatawa, 15/227 : « Ce qui est juste c’est que la femme enceinte et celle qui allaite doivent effectuer un jeûne de rattrapage. Car l’avis (contraire) fondée sur ce qui a été rapporté d’après Ibn Abbas et Ibn Omar selon lequel elles peuvent se contenter de nourrir un pauvre pour chaque jour non jeûné est un avis faible qui laisse à désirer pour son non-conformité avec les arguments religieux. En effet, Allah le Transcendant dit : «Quiconque d' entre vous est malade ou en voyage, devra jeûner un nombre égal d' autres jours » (Coran, 2 : 184). La femme enceinte et celle qui allaite sont assimilées au malade et non au vieillard incapable. De ce fait, elles effectuent un jeûne de rattrapage quand elles peuvent le faire, fût-ce tardivement. Une des fatwa de la Commission Permanente (10/220) se présente en ces termes : « Si la femme enceinte craint pour elle-même ou pour son enfant des effets du jeûne de Ramadan, elle peut s’abstenir de jeûner, quitte à effectuer un jeûne de rattrapage plus tard à l’instar du malade incapable de jeûner ou craignant que le jeûne lui porte préjudice. À ce propos, le Très Haut dit : « Quiconque d' entre vous est malade ou en voyage, devra jeûner un nombre égal d' autres jours» (Coran, 2 : 184). Il en est de même de la femme qui allaite. Car, si elle craint que le cumul du jeûne avec l’allaitement lui porte préjudice ou craint de porter atteinte à son enfant si elle jeûne et ne l’allaite pas , elle s’abstient du jeûne dans les deux cas, quitte à effectuer un jeûne de rattrapage. L’une des fatwa de la Commission Permanente (10/226) dit : « Quant à la femme enceinte, elle doit observer le jeûne pendant sa grossesse à moins qu’elle ne craigne que le jeûne ne lui porte préjudice ou ne le porte à son enfant. Dans ce cas, elle est autorisée ne pas observer le jeûne. Mais elle devra le rattraper quand elle aura recouvré sa propreté rituelle après les couches. .. Le fait de nourrir un pauvre ne le dispensera pas du jeûne de rattrapage. En revanche, ce jeûne absolument nécessaire, peut la dispenser d’avoir à nourrir un pauvre.. »
Dans ach-charh al-mumti’ (6/220), cheikh Ibn Outhaymine dit après avoir évoqué la divergence de vues opposant les ulémas sur la question et choisi qu'elles n'ont qu'à effectuer un jeûne de rattrapage : « cet avis est, selon moi, le mieux que d’assimiler les deux femmes en question au malade. Or celui-ci se contente d’effectuer un jeûne de rattrapage ». Allah Très Haut le sait mieux.
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« Dernière édition: Juin 10, 2013, 07:37:02 par Um♥Tariq »
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el mohajera
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je vous demande de m aider j ai une question je suis enciente a presque 9 mois je jeune le ramadan mais la verite c est tres dificile pour moi de finir le jour mon probleme et j ai constipation acause de grossesse cela veux dire que j ai besoin de boir trop de leau a chaque heure j ai soif en plus j ai heartburn j aime pas l idee de manger je veux finir mon ramadan mais je fini ma journee tres dificilement
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siramaya
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Um_Nour
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 Félicitations pour cette grossesse. Je viens de regrouper ton message avec ce fil.  tu trouvera des réponses à ta question. 
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Rabbanâ âtinâ fi d-dunyâ hassanatan w-wa fî-l-âkhirati hasanatan w-waqinâ 'adhâba n-nâr
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nedjma
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 toute la question est posée dans le titre éclairer nous sur ca 
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Um~Tariq
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Ilhamh
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 Je voudrais savoir en ce qui concerne les femmes enceinte de 3 à 5 mois, durant le mois de ramadan en cas de soif ou de fatigue est ce Hram de rompre son jeune. 
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Um_Nour
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 Je viens de regrouper ton message avec ce fil.  tu y trouvera les informations que tu recherches. 
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Arabe Pour francophones
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